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Comment appliquer votre bonne résolution ?

Cette fois-ci, c’est la bonne ! Vous avez décidé d’appliquer votre/vos bonne(s) résolution(s) ! Bravo, je vous encourage vivement à aller jusqu’au bout et franchir votre propre ligne d’arrivée. Vous êtes enfin résolu à arrêter de fumer, quitter votre dépendance à des produits stupéfiants, perdre quelques kilos, vous lever plus tôt, mettre de l’argent de côté, changer quelques habitudes, rendre visite à votre belle-mère chaque semaine ou que sais-je encore… Suivant votre objectif, vous le savez, le chemin sera plus ou moins long et difficile.

Comment choisir une bonne « bonne résolution » ?

Si vous êtes dans cet état d’esprit de défi mais que vous doutez encore de vos capacités à relever le challenge alors cet article est pour vous ! Lisez attentivement ce qui va suivre car cela pourrait bien vous aider à changer votre vie.

1/ Origines des bonnes résolutions

J’aime bien me pencher sur l’origine des concepts et des traditions, c’est mon côté « Input » (Collectionneur) révélé par le test CliftonStrengths

Les premières occurrences des « bonnes résolutions » remontent à la période antique. Les Babyloniens profitaient de la période de leur nouvel an pour procéder au remboursement de leurs dettes. Ils « remettaient les compteurs à zéro » pour repartir d’un bon pied. Cela semble venir à la fois d’une obligation morale autant que légale. En effet, la Mésopotamie était une société très encadrée par de nombreux textes légaux. Les archéologues ont retrouvé de nombreux textes en écriture cunéiforme qui témoignent de la richesse du droit antique.

Les romains ont repris plus tard cette tradition. Ils l’ont dédié à Janus, le dieu des commencements et des fins. Janus est un dieu de premier rang dans la hiérarchie mythologique. D’ailleurs, les plus vieilles pièces romaines en bronze sont à son effigie. Sa représentation est intéressante. Il a deux fronts, l’un tourné vers le passé et l’autre vers le futur. En lui dédiant le premier mois de l’année, les romains lui ont donné une importance stratégique. Depuis, à cette période, nous faisons le point sur l’année écoulée afin de mieux se projeter dans la suivante. Et d’éviter de faire les mêmes erreurs !

Voici la genèse de cette tradition bien ancrée.

2/ Comment choisir une bonne « bonne résolution » ?

Il ne faut pas se mentir, nous prenons parfois une bonne résolution en sachant pertinemment qu’elle ne passera pas le mois de Janus ! Les raisons sont souvent simples à comprendre. Comme pour les objectifs, votre bonne résolution doit être SMART ! Si vous avez besoin d’un rappel à propos des objectifs SMART, je vous recommande la (re-) lecture de cet article…

De manière encore plus pragmatique, il faut surtout que votre bonne résolution vous motive au plus profond de vous-même. Elle doit résonner en vous. Vous ne pouvez pas tenir une bonne résolution si elle provient uniquement d’une pression extérieure (familiale, sociale, culturelle…). Le spécialiste du développement personnel Steve Pavlina pourrait dire que votre bonne résolution doit vous motiver comme un projet de vacances !

En résumé, vous savez que vous venez de prendre une bonne « bonne résolution » quand :

  • Vous êtes motivé au plus profond de vous-même, comme s’il s’agissait de préparer le voyage de votre vie dans une île paradisiaque.
  • Vous pouvez traiter cette bonne résolution comme un objectif SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, Temporel).
  • Cette bonne résolution ne s’ajoute pas à une liste d’objectifs longue comme le bras…

3/ Seul le présent compte…

C’est un peu étrange comme sous-titre mais vous pouvez être un peu effrayé par l’objectif créé par votre bonne résolution. Votre cerveau peut s’emballer à la vue du chemin qui vous sépare de votre ligne d’arrivée. Keep cool, vous allez y arriver puisque maintenant vous êtes sûr d’avoir choisi une bonne « bonne résolution » !

Votre volonté ne peut s’exercer que dans le présent. Vous êtes Ici et Maintenant. Vous ne pouvez plus changer le passé que Janus regarde encore. Personne ne peut prédire son futur. Vous ne pouvez agir consciemment sur celui-ci qu’avec ces seuls facteurs : vos décisions et vos actes ici et maintenant. Dans la tempête, le barreur ne scrute pas l’horizon mais seulement la prochaine vague et la rafale suivante…

Pour avancer avec le nouveau cap défini par votre bonne résolution, reposez-vous également sur vos Forces. Si vous avez passé le test CliftonStrengths (anciennement StrengthsFinder), vous avez un avantage de taille. En connaissant vos manières naturelles de vous comporter, d’agir et de réfléchir vous disposez alors de plus de connaissances personnelles pour atteindre votre objectif. Relisez votre rapport dans les moments de doute afin de reprendre de la confiance. Vous trouverez également dans cette approche basée sur vos Forces et Talents naturels des techniques pour vous motiver ou vous organiser au quotidien.

4/ Le bon état d’esprit pour votre bonne résolution

J’ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog de l’excellent travail de Carol S. Dweck et de ses élèves sur la définition des 2 états d’esprit : « Fixe » et de « Croissance ». Vous pouvez aller plus loin sur ce sujet passionnant avec cet article que j’ai publié il y a quelque temps.

Pour identifier le type de mentalité que vous avez plus tendance à utiliser, vous pouvez vous poser ce type de questions :

  • Ai-je tendance à prendre une bonne résolution ou ai-je plutôt tendance à éviter d’en prendre de peur d’échouer ?
  • Lorsque je me suis engagé dans une bonne résolution, est-ce que j’abandonne plutôt facilement lorsqu’un obstacle se présente ou est-ce que je persévère ?
  • Est-ce que je donne le meilleur de moi-même ?
  • Est-ce utile de faire mon maximum ou un résultat moindre me suffit ?

Répondez honnêtement à ces questions. Les personnes qui développent un état d’esprit de croissance :

  1. se fixent des challenges
  2. n’ont pas peur d’échouer car cela constitue toujours une leçon utile
  3. donnent toujours le meilleur d’elles-mêmes
  4. font des efforts constants pour s’améliorer

Un état d’esprit de croissance vous aidera à réaliser votre bonne résolution. Si vous vous rendez compte que vous penchez un peu du côté de l’état d’esprit fixe, j’ai deux bonnes nouvelles pour vous ! La première est que vous pouvez passer à un état d’esprit de croissance si vous le décidez. La seconde est que cela constitue une excellente bonne résolution ! 😉

5/ On n’est pas à Las Vegas !

Prendre une bonne résolution, ce n’est pas comme aller au casino ! On a beaucoup plus de chance d’atteindre notre but dans le premier cas que de faire sauter la banque ! Et puis, si vous échouez, comme cela m’arrive aussi, faites-le avec panache…

En effet, au casino, chaque essai est indépendant des autres. Lorsque vous perdez votre première mise, vous n’avez pas plus de chance de remporter la seconde. En ce qui concerne la vraie vie, il en va tout autrement. Si vous échouez dans votre engagement face à vous-même en abandonnant une bonne résolution, vous ne repartez pas de zéro. Chaque échec vous apporte son lot d’enseignements. Vous reprenez le tabac après un premier arrêt ? Votre déception est inversement proportionnelle à votre estime de vous-même. J’ai déjà vécu ce moment difficile. Je me suis pourtant débarrassé définitivement de cette mauvaise habitude au bout de la troisième fois. Il m’aura quand même fallu des années pour mûrir ma décision et atteindre mon but. Chaque nouvel essai se nourrit de l’expérience accumulée et des connaissances glanées entre temps. Je ne repartais donc pas de zéro à chaque fois…

Sur la scène de l’Opéra Comique à Paris…

Dans ma vie d’artiste avec ma femme, nous avons également connu beaucoup d’échecs. Combien de concours avons-nous perdu ? Combien de ventes nous ont échappé ? Pourtant, nous sommes lauréats de plusieurs fondations prestigieuses. Nous avons exposé et vendu nos sculptures jusqu’en Chine et en Corée du Sud. Certaines de nos pièces sont dans des musées, des collections privées ou même, voyagent à bord de paquebots de luxe autour des pôles ! Tout cela n’est pas arrivé en une année. Il a fallu beaucoup de travail, d’essais et d’échecs pour finalement atteindre ce résultat. Chaque concours raté nous a apporté une partie de la solution. C’est souvent très difficile à vivre mais il faut persévérer !

6/ 2 conseils d’un expert…

Steve Pavlina dont je parlais plus tôt dans cet article donne un conseil qui me semble très précieux : « Développez votre tolérance à l’échec ! ». Nous sommes dans une société qui ne valorise que la victoire et pourtant il n’y a aucune honte à échouer ! Cette focalisation sur la victoire est paralysante pour beaucoup d’entre nous. Ne nous laissons pas leurrer par les résultats flamboyants. En effet, ils ne font que cacher de multiples échecs ! Ils doivent en réalité beaucoup au développement d’une mentalité de croissance.

La vie est une fresque dont vous décidez seul des couleurs et des motifs…

Pavlina dit également une autre chose remarquable : « La motivation commence la course mais c’est l’autodiscipline qui franchit la ligne d’arrivée ». Pour appliquer votre bonne résolution, vous devrez donc trouver une solide motivation afin de démarrer. Ensuite, c’est le développement de votre volonté, de votre autodiscipline qui est votre pilier. Le pouvoir de la volonté est un des sujets du développement personnel qui me passionne le plus… Peut-être car je pense en avoir manqué régulièrement à certaines périodes de ma vie ! Je vous recommande chaudement la lecture du livre de Roy Baumeister et John Tierney dont je parle dans cet article.

7/ A vous de jouer !

Bonne année à tous !

Comme nous ne sommes pas non plus là pour exiger l’impossible de nous-même en permanence, restons joueurs ! Votre bonne résolution est un objectif personnel qui doit repousser un peu vos limites actuelles. Allez-y mollo ! On ne peut pas tout changer radicalement en quelques semaines. Laissez-vous un peu de temps ou votre volonté sera terrassée par l’ampleur de votre chantier ! Pour moi, le plus important dans ce processus de bonne résolution est de s’approcher un peu plus de notre vraie personnalité, d’être plus en accord avec nos valeurs. En diminuant nos conflits intérieurs, nous gagnons en équilibre et en sérénité. Quel que soit le niveau de persévérance, renforcer ses bases est toujours une victoire !

Et si vous avez besoin de plein d’autres ressources motivantes pour vous aider à devenir meilleur, je vous recommande le blog d’Olivier Roland ! Cet article fait d’ailleurs partie de l’évènement interblogueurs qu’il organise. Pour ma part, je viens de lire l’article sur l’intérêt de se lever tôt. Je vous livre du coup ma bonne résolution : je veux continuer de me lever tôt pour pouvoir écrire mes articles avant de démarrer ma journée de travail ! J’ai essayé ce rythme pendant quelques semaines et je suis bien décidé à le poursuivre… après les vacances bien sûr 😉

Que les Forces soient avec Vous !

Guillaume Le Penher

 

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De quel bois je me coach !

Lorsqu’on parle de coaching en France, la discussion est souvent mitigée. Scepticisme, confusion entre thérapie et développement personnel, profusion des « écoles de coaching »… Cette activité heurte souvent le cartésianisme français. Pourtant, le coaching n’est pas une mode importée des États-Unis et réservée à une élite ! En plus du monde anglo-saxon, nos voisins allemands, suisses ou néerlandais ont bien compris l’importance de cette pratique. Face aux enjeux de plus en plus complexes du monde actuel, pensez-vous encore que l’éducation que vous avez reçue vous suffise pour définir vos buts et les atteindre ? Non, un coach n’est pas destiné qu’aux athlètes de haut niveau !

Avec votre coach, vous allez faire des étincelles !

1/ Presque tout le monde a besoin d’un coach…

Si votre vie est parfaite, que vous avez développé votre plein potentiel et que vous ne souhaitez pas aller encore plus loin, alors vous pouvez abandonner la lecture de cet article. Cela vous fera gagner un temps précieux !

Par contre, si comme moi vous pensez que vous pouvez aller encore plus loin dans votre connaissance personnelle et votre développement alors, vous pourriez vous adjoindre l’aide d’un coach… Même si vous n’avez pas prévu de participer aux prochains Jeux Olympiques !

Je pense que la meilleure illustration de cette nécessité de coaching est la « supervision ». En effet, chez Gallup et ailleurs, les coachs sont eux-mêmes régulièrement coachés. J’en ai déjà parlé dans ce blog lorsque je suis allé il y a quelque temps à Londres pour jouer aux Lego… Vous pouvez relire cet article ici.

2/ C’est quoi un coach ?

Selon Google, il y a plusieurs sens :

  1. (vieilli) Automobile à 2 portes et 4 places…
  2. Personne chargée de l’entrainement d’un sportif, d’une équipe.
  3. Professionnel qui accompagne une personne, une équipe pour l’aider à développer ses aptitudes, à atteindre ses objectifs.

Finalement la première définition me plait bien… Le coach est donc un véhicule pour vous amener d’un point A à un point B ! Il vous aide à cheminer. Il vous apporte un moment hors du temps pour vous pencher sur vous-même et prendre du recul (mais pas en marche arrière…). L’autre utilité de ce véhicule « coach » est de vous aider à régler votre GPS. Ainsi vous êtes plus sûr d’atteindre votre objectif en empruntant le chemin optimal.

3/ Comment choisir votre modèle de coach ?

C’est vrai qu’aujourd’hui, c’est un peu l’industrie du coach ! Alors, comment choisir le vôtre ? Berline, citadine ou all roads ? Le coaching est avant tout une aventure humaine. Vous devez donc vous sentir à l’aise avec la personne que vous choisissez ! Nous sommes là pour passer un bon moment. L’atmosphère doit être propice au dialogue et à l’écoute active.

Il y a également un élément à prendre en compte : l’engagement. Choisiriez-vous plutôt un coach qui affiche 100 fois une heure de coaching au compteur ou plutôt 100 heures d’expérience ? Cela fait toute la différence !

Le coaching est d’abord une activité de seconde partie de vie. Je pense qu’il faut un minimum d’expérience de vie afin de pouvoir se connaitre en profondeur et aider efficacement quelqu’un d’autre. Comme c’est un secteur qui n’est pas encore clairement réglementé, tout le monde peut se prétendre « coach ». Il existe heureusement des formations et des méthodes claires et éprouvées.

4/ Pourquoi choisir un coach certifié par Gallup ?

Choisir un coach certifié Gallup Strengths Coach, c’est l’assurance d’obtenir un accompagnement de qualité. En effet, notre formation se déroule en 3 temps. D’abord, une semaine de formation en groupe d’une dizaine de personnes maximum. Pour ma part, j’ai participé à cette première phase à Delhi, en Inde (je vous dévoile 4 choses que j’y ai appris dans cet article). Avec mes collègues indiens, japonais et allemand, nous avons d’abord décortiqué nos propres « filtres ». En effet, nous portons tous un regard différent sur le monde et en tirons des conclusions personnelles. Ce prisme qui est propre à chacun constitue le fondement de la vision de chaque coach. En prendre conscience est primordial.

Ensuite, nous devons coacher au moins 6 personnes afin de mettre en pratique nos connaissances fraichement acquises. J’ai vraiment adoré cette période car on peaufine petit-à-petit nos entretiens. J’ai senti que je gagnais à la fois en confiance et en pertinence au contact de mes coachés. Étant issu de la sphère artistique, j’aime apporter une certaine créativité et de l’humour lors des échanges.

Pour finaliser cette séquence de formation, un examen en ligne sanctionne le niveau de connaissance. Pendant près de 2 heures, nous devons valider notre compréhension des outils mis à disposition ainsi que la philosophie globale du coaching basé sur les Forces. J’ai fait l’ensemble de ce cursus en anglais car il n’y a pas de formation dispensée en français à l’heure actuelle.

Passé cette étape, je suis devenu officiellement « Gallup Certified Strengths Coach » !… Pour une période de 2 ans uniquement ! Je dois renouveler ma certification après un nouvel examen biannuel. Entre temps, je suis convié régulièrement à des séances de supervision (coaching de coach). Je peux ainsi discuter avec des pairs plus expérimentés sur mes méthodes et les problématiques que je rencontre au cours de ma pratique. Nous formons une réelle communauté mondiale dont le but est de vous révéler vos Forces et vous aider à les développer.

5/ Strengths coaching : Stratégie en 11 points

Gallup a élaboré une stratégie afin de permettre au coaché d’être pleinement engagé dans les échanges. Le coaching c’est aussi une affaire de confiance. Lorsque vous faites appel à moi, voici les 11 points qui me guident :

  1. Vous écouter activement : je focalise toute mon attention sur vous afin de déterminer vos besoins et vos attentes. C’est la base.
  2. Garder une attitude positive : je mets tout en œuvre pour créer un climat de coopération amicale avec une attitude serviable.
  3. Rester objectif : je m’engage être pleinement réceptif, sans jugement. Je me retiens de sauter trop rapidement à une conclusion.
  4. Prenez votre temps : je vous assure de ma patience afin de laisser mûrir les idées plus complexes ou plus difficiles à extérioriser dans votre esprit. Je sais que les personnes dotées du thème de la « Prudence » (Deliberative) doivent peser chacun de leurs mots avant de les livrer…
  5. Être souple : je m’adapte à vos demandes et vos besoins. Vos buts sont mes objectifs.
  6. Être disponible : je reste à votre écoute entre deux conversations si vous avez besoin. Je suis disponible par mail ou pour un court appel téléphonique convenu ensemble.
  7. Être honnête : je me positionne comme votre partenaire fiable et constant. J’aime que les choses soient claires. Mes questions et commentaires sont transparents.
  8. Je fais toujours ce que je dis : 15 années au service de mes clients dans l’Art et l’artisanat ont forgé mon caractère ! Lorsque je m’engage, c’est du solide. Pour moi, c’est une valeur primordiale.
  9. Quand je ne suis pas sûr, je me renseigne : j’ai appris au fil du temps à connaitre mes propres limites et faiblesses. Alors, quand je ne suis pas sûr de la meilleure réponse à vous apporter, je consulte ma communauté internationale.
  10. Rester ouvert : pas 24h/24, 7j/7 😉 ! Je vous offre mon ouverture d’esprit issue de mes nombreux voyages en immersion totale dans des cultures lointaines depuis mon adolescence (Afrique, Asie, Amazonie…). Après avoir mangé du rat de Gambie ou des vers de palmier et dormi dans un hamac au bord du fleuve Maroni (Guyane) ou sur un lit Kang (chauffé au charbon de bois) au pied de la muraille de Chine, je vous assure de toute mon ouverture d’esprit !
  11. Vous convaincre de l’intérêt de faire votre propre « Révolution des Forces » : mon rôle est de vous aider à comprendre la puissance qui se cache dans vos manières innées de penser, de vous comporter et de ressentir les choses. Commencez par vos Talents, finissez par vos Forces !

6/ Coaching versus Thérapie :

Je vais très bien, je vous remercie !

L’une des attaques fréquentes contre le coaching et les coachs en France est la croyance selon laquelle le coaching serait destiné aux personnes souffrant de « Burn-Out »… La bonne blague ! Le coach serait alors une sorte de thérapeute qui soignerait l’âme de personnes en grande détresse physique et morale…

J’y vois 2 attitudes polluantes chez les colporteurs de cette croyance. La première attitude est celle de dire : « moi, je vais bien, je ne suis pas en dépression alors je n’ai pas besoin d’être coaché ». Sous-entendu, le coaching, c’est pour les faibles. Ceux qui ont craqué. Cela laisse entrevoir une attitude morale de toute puissance qui limite le développement (cela me fait penser au « fixed-mindset » de Carol Dweck dont je parle dans cet article)

La seconde attitude est de confier aux coachs un rôle qui n’est pas le leur. Aider à lutter contre la dépression est quelque chose d’extrêmement difficile qu’il ne s’agit pas de prendre à la légère. Seuls les psychologues, les psychiatres et les autres professions médicales sont habilitées à soigner ce genre de pathologies.

En clair, le coaché n’est pas malade ! Au contraire, il va même très bien puisqu’il cherche à se développer ! Quant au coach, ce n’est pas un thérapeute. Il écoute, motive, accompagne et donne des techniques pour fixer et atteindre des objectifs variés.

7/ Seul le coaché peut avancer…

J’ai une mauvaise nouvelle pour ceux d’entre vous qui sont tentés par un accompagnement avec un coach. VOUS allez devoir faire le chemin vous-même ! Comme je viens de vous l’indiquer juste avant, le coaching, ce n’est pas une thérapie mais un coup de pouce.

Pour illustrer cette idée, voici la petite histoire du fermier qui pouvait comprendre le langage des animaux :

« Un soir qu’il s’attardait dans la cour de la ferme pour écouter ce que disaient ses bêtes, il entendit le bœuf se plaindre à l’âne de la dureté de son sort

_Je tire la charrue du matin au soir. Peu importe combien il fait chaud ou que mes pattes soient fatiguées, ou bien que l’attelage m’irrite le cou, je dois tout de même travailler ! Mais toi, tu es une créature de loisirs. Tu es paré d’une couverture colorée et tu ne fais rien d’autre que de mener notre maître là où il désire aller. Quand il ne va nulle part, tu te reposes et tu broutes l’herbe verte toute la journée.

L’âne, en dépit de ses sabots agressifs, était d’un bon naturel et sympathisait avec le bœuf.

_Mon bon ami, répondit-il, tu travailles très dur et je voudrais alléger ton sort. Donc, je vais te raconter comment tu peux gagner une journée de repos. Le matin, quand l’esclave vient te chercher pour labourer, couche-toi sur le sol et beugle sans arrêt pour qu’il rapporte que tu es malade et que tu ne peux pas travailler.

Alors, le bœuf écouta le conseil de l’âne et le matin suivant, l’esclave alla vers le fermier et lui dit que le bœuf était malade et qu’il ne pourrait pas tirer la charrue.

_En ce cas-là, dit le fermier, attelle l’âne pour le remplacer parce que le labourage doit être fait.

Toute la journée, l’âne, qui avait seulement voulu aider son ami, fut contraint de faire le travail du bœuf. Quand arriva le soir et qu’il fut détaché de la charrue, son cœur était amer, ses pattes étaient fatiguées et son cou lui faisait mal parce que l’attelage l’avait irrité.

Le fermier resta dans la grange pour écouter. Le bœuf commença le premier.

_Tu es un bon ami. Grâce à ton sage conseil, j’ai joui d’une journée de repos.

_Et moi, rétorqua l’âne, je suis comme plusieurs autres cœurs tendres qui commencent par aider un ami et finissent par accomplir le travail à sa place. Dorénavant, tu tireras ta propre charrue parce que j’ai entendu le maître dire à l’esclave d’aller quérir le boucher si tu étais encore malade. J’espère qu’il le fera car tu es un compagnon paresseux. Ils ne se parlèrent plus jamais. Là s’est arrêtée leur amitié… »

La morale de cette fable est décrite dans le livre « l’Homme le plus riche de Babylone » de George Samuel Clason (vous pouvez acheter ce monument littéraire de la gestion financière sur Amazon en suivant ce lien). Je vous la livre telle quelle : Si tu désires aider ton ami, fais-le de façon à ce que les tâches de celui-ci ne te reviennent pas…

En clair, vous allez devoir faire le travail vous-même. En tant que coach, je peux vous aider à ouvrir les portes mais pas à conduire. Le chauffeur, la chauffeuse, c’est vous !

A vous de jouer !

8/Qui peut être coaché ?

Il y a une aussi une bonne nouvelle ! Le coaching basé sur les Forces se base sur votre manière de PENSER, d’AGIR et de RESSENTIR les choses. Ça tombe bien car ce sont justement 3 éléments de votre vie sous votre contrôle !

Le coaching s’adresse à l’individu, au manager et aux groupes. Selon le public, les techniques nécessitent une adaptation. Les méthodes enseignées par Gallup à ses coachs certifiés sont conçues pour répondre tant au développement personnel de la personne qu’à la conduite du changement du management dans les entreprises. Le coach travaille alors en symbiose avec le manager en suivant les objectifs de celui-ci.

9/ Impact

En choisissant le bon coach et en vous impliquant dans votre propre développement, vous prenez votre vie en main ! Avec un minimum de persévérance, vos résultats seront à coup sûr spectaculaires. Vous deviendrez un « meilleur vous-même » au lieu de tenter de ressembler à un modèle. Votre monde s’élargira grâce à la connaissance personnelle que vous aurez acquis. Fermez les yeux quelques instants et imaginez avec précision cette nouvelle vie… Visualisez vos réussites, vos succès, vos victoires et les sensations qu’ils vous procurent.

Alors, comment vous sentez-vous maintenant ?…

Que les forces soient avec vous !

Guillaume Le Penher

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Mes 3 habitudes pour une vie plus zen !

Une vie plus zen grâce à la nature

C’est quoi une vie plus Zen ?

Tout d’abord le mot « zen » est issu d’une branche du bouddhisme japonais. Le bouddhisme Mahayana met l’accent sur la méditation en posture assise dite « zazen ». Les moines qui suivaient les préceptes zen dans le Japon médiéval vivaient pauvrement et pratiquaient des activités manuelles. L’enseignement était dispensé directement de Maitre à élève, en dehors des dogmes traditionnels. Chaque geste de la vie quotidienne comme boire le thé ou tirer à l’arc, était transformé en rituel. Ces rituels sans cesse améliorés devaient les conduire à l’état « d’illumination zen » qui apporte la compréhension de la place de chacun dans l’Univers… Le terme est donc d’abord religieux et métaphysique. En occident, nous avons plutôt retenu les valeurs du dépouillement et de la pratique méditative. On peut aussi en retirer la pratique de rituels qui s’apparente d’une certaine manière à des habitudes.

La plénitude des paysages naturels invite à l’apaisement.

Le Graal ultime pour beaucoup d’entre nous, c’est donc d’arriver à une vie plus zen. Mais qu’entend-on par là ? Les définitions sont nombreuses bien sûr. Pour moi, une vie zen, c’est une vie équilibrée, où l’on respecte ses valeurs et son être. C’est aussi une vie où l’on atteint ses objectifs sans stresser excessivement. A long terme, les bénéfices d’une vie plus zen sont nombreux : santé, bonheur, relations sociales, productivité… Nous avons tous à y gagner personnellement et collectivement.

J’en étais là de mes digressions lorsque j’ai reçu le message d’Olivier Roland du blog Habitudes Zen qui m’invite à participer à un événement interblogueurs… Olivier me demande de partager mes 3 habitudes pour avoir une vie plus zen ! Comme je ne peux résister à l’invitation plus longtemps, je vais vous divulguer mes 3 astuces pour vous aider, vous aussi, à avoir une vie plus zen.

Connais-toi et tu seras plus zen !

La première étape vers une vie plus zen, selon moi, passe par la connaissance de soi. J’ai remarqué que beaucoup de personnes essaient de ressembler à quelqu’un d’autre au lieu de vivre pleinement leur propre vie. La pression sociale est forte et tente de nous faire accepter un rôle qui n’est pas celui qui nous convient au plus profond de nous-même. Les « bonnes » études, le « bon » job et au final, il en résulte une insatisfaction et un stress énorme. Cette situation affecte énormément notre santé.

Pour apprendre à se connaitre et avoir une vision positive de soi-même, rien de tel qu’un test comme le CliftonStrengths de Gallup (payant) ou le VIA Character strenghts (gratuit) ! En quelques dizaines de minutes, vous allez démarrer une aventure incroyable ! Vous partez explorer un monde parfois inconnu mais tellement parlant : VOUS-MÊME ! Ne vous arrêtez surtout pas à la lecture de vos résultats car c’est à partir de ce moment que tout devient intéressant. Lorsque vous recevez votre rapport CliftonStrengths, certains sont tentés de se contempler dans un miroir en se déclarant à eux-même : « je suis comme-ci ou j’ai telle qualité selon Gallup ».  Cette attitude est incompatible avec la quête d’une vie plus zen car cela encourage un état d’esprit fixe (fixed mindset)… J’ai déjà parlé des études de Carol Dweck dans un article précédent qui relatent l’opposition entre l’état d’esprit fixe et celui de croissance. (Vous pouvez regarder cette vidéo Ted à ce propos, elle est traduite en français…)

Utiliser ses talents naturels vous rend plus zen

Découvrir puis utiliser consciemment et intentionnellement ses talents naturels est le chemin le plus court vers l’excellence. C’est également un raccourci vers la zen attitude. Être dans ses compétences tout en sortant de sa zone de confort. En développant vos forces (seul ou avec l’aide d’un coach), vous atteignez plus facilement vos objectifs. Voilà ce qui ressort de plus de quarante ans de recherches initiées par Donald Clifton. On assiste depuis quelques années à une vraie rupture en utilisant un mode de développement basé sur les forces et non plus sur les lacunes !

En apprenant à connaitre vos réactions, votre mode de pensée ainsi que votre comportement naturel, vous réduisez considérablement votre niveau de stress. Maintenant que vous avez conscience de vos forces, pour être vraiment au top, il vous faut travailler un autre point crucial…

Une volonté d’airain pour une vie plus zen !

J’en parle souvent dans ce blog et je ne m’en lasse pas ! Depuis que j’ai lu les études de Roy Baumeister sur les mécanismes de la volonté, ce thème me passionne. La volonté est comme un muscle alors il faut l’exercer. Muscler votre volonté permet d’améliorer votre organisation, d’augmenter votre efficacité et vous apporte de nombreux bénéfices pour votre santé...

Seulement, il ne s’agit pas de croire que la force de la volonté est infaillible. Non. Il faut éviter le claquage et l’aider autant qu’elle nous aide à réaliser nos rêves. Pour cela, il faut mettre des stratégies gagnantes en place.

Gare à l’épuisement de la volonté !

Comme nous disposons chaque jour d’un stock de volonté défini, il convient de l’utiliser avec parcimonie. Chaque décision nous coûte. Si vous faites un régime alimentaire et que vous passez une journée complète à flâner à Bruxelles devant les stands de gaufres belges, il y a de fortes chances pour que vous craquiez à un moment donné. Si vous venez d’arrêter de fumer et que vous passez vos soirées avec des amis qui enchainent les cigarettes, votre volonté va être mise à mal… Jusqu’à la bouffée qui fera baisser votre estime personnelle.

Autre exemple, vous devez vous rendre au restaurant avec des amis ce soir alors que vous vous êtes promis de ne pas faire d’écart. L’idée alors est de vous préparer mentalement à l’avance. Ce soir, vous allez privilégier les légumes et le poisson. Pas d’excès de sauce, un dessert frugal. Point. Voilà votre mantra pour la journée car vous l’avez décidé. Ainsi, vous préservez votre stock de volonté en définissant à l’avance votre comportement. Cela évite de devoir faire un effort trop important sur le moment.

Une volonté d’organisation

S’organiser au quotidien est parfois un challenge, c’est vrai. La vie de famille, la vie professionnelle, la vie sociale se télescopent et perturbent notre recherche de zénitude. Nous devons donc réagir en conséquence pour garder le focus sur nos objectifs. Encore une fois, la connaissance de soi apportée par des tests comme le CliftonStrengths de Gallup me semble primordiale. Ainsi, nous connaissons également mieux nos travers et nos biais naturels. Une tendance à la procrastination, une recherche de la perfection contre-productive ou au contraire un penchant pour le « vite fait »… Nous avons tous en nous au moins un schéma de ce type. En avoir conscience permet de lutter contre cette tendance naturelle.

Mettre en place des stratégies d’organisation quotidienne nous aide à préserver notre stock de volonté. Il en existe des centaines, à vous de trouver celles qui vous correspondent. Ces stratégies visent à créer des routines productives qui évitent le recours à la volonté par une prise de décision. Par exemple, cela peut être une séance de méditation, un réveil avancé d’une heure, une marche dans les bois ou un footing, utiliser la méthode Pomodoro de travail hyper-concentré, définir les Tâches les Plus Importantes de la journée…

Une volonté de changement

Avoir plus de volonté, c’est aussi plus de force pour changer nos mauvaises habitudes et les substituer par de meilleures. Et ça commence aujourd’hui ! C’est formidable, non ?

Prenez un peu de temps pour lister vos routines et choisissez celles que vous voulez modifier si vous pensez qu’elles impactent négativement la réalisation de vos objectifs. Dans cette liste, j’avais listé il y a 3 ans ce type d’habitudes négatives :

  1. arrêter de fumer
  2. ne plus démarrer la journée par mon shoot « d’info du monde en perdition »
  3. passer plus de temps en famille
  4. boire moins de vin et de bière (même bio ;))…

Cette liste n’est pas exhaustive mais je pense que vous avez saisi le principe. Alors, bien sûr, je n’ai pas tout changé du jour au lendemain. Je n’ai malheureusement pas de recette miracle à vous offrir ! D’ailleurs, comme ce n’est pas magique, je travaille encore sur la 4ème habitude…

L’idée au contraire est d’y aller progressivement. Chaque étape est importante. Exercer votre volonté de manière focalisée est plus efficace. Chaque fois que vous modifiez durablement une habitude, vous créez une nouvelle norme. A force de répéter le changement, il devient le quotidien. Parvenu à ce stade, vous pouvez maintenant exercer votre volonté sur une autre habitude que vous souhaitez changer. Vous allez voir, c’est aussi simple que cela ! Et surtout, ne vous dites pas que c’est impossible car vous envoyez alors des messages d’échec à votre cerveau !

L’intelligence de la volonté

Grâce à votre volonté, vous vous permettez d’être en meilleure santé car vous développez des modes de vie plus sains. Vos meilleures habitudes vous apportent plus de sérénité, vous apaisent en vous gratifiant d’une meilleure image de vous-même. Votre stress est réduit. Mais savez-vous que la volonté impacte directement un autre facteur que nous désirons tous : le succès !

En effet, des études ont mis en évidence la corrélation entre le niveau de volonté et la réussite. A quotient intellectuel équivalent, les personnes qui ont développé un niveau de volonté supérieur obtiennent plus de succès que les autres ! Voilà encore un argument de plus en faveur de l’exercice de la volonté…

Maintenant que vous êtes au top de votre connaissance personnelle et que vous avez mis en place des habitudes saines grâce à votre volonté d’airain, savez-vous quelle autre action il vous faut mettre en place ?…

La puissance des arbres pour une vie plus zen
Une petite balade en forêt ?…

Des objectifs clairs pour une vie plus zen !

Les moines du bouddhisme Mahayana avaient un objectif clair : atteindre l’illumination zen, l’état de Bouddha. Sans objectifs clairement définis, tout ce que je vous conseille précédemment n’a que peu d’intérêt… Ces moines pratiquaient également le tir à l’arc. Dans cette discipline, on a choisi la cible (le but) à votre place mais cela ne vous dispense pas de viser avant de tirer. Il y a donc 3 phases distinctes :

  1. Choisir sa cible, son but
  2. Viser cet objectif
  3. Décocher votre flèche

Pendant ces 3 phases, vous devez rester concentré. Votre connaissance personnelle et votre volonté d’airain sont vos précieux alliés. Il existe un autre outil qui va vous aider dans votre quête : la méthode SMART !

Plus zen avec la méthode SMART

Comme me l’a enseigné Olivier Roland (qui n’est pas l’inventeur de la méthode SMART mais qui la popularise dans ses formations), elle permet d’être « focalisé comme un laser sur sa réussite ». Il nous rappelle également la citation de Sénèque : « il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va ».

Smart est l’acronyme de :

  •  Spécifique
  • Mesurable
  • Atteignable / Accessible
  • Réaliste
  • Temporellement défini

Objectif Spécifique : définir simplement et clairement l’objectif. Par exemple, « arrêter de fumer ». Si vous dites ici « je veux une vie plus zen », l’objectif est trop flou. Il y a peu de chance que vous puissiez le définir de cette manière. Il s’agit plutôt d’un rêve. Soyez objectif et précis. Dites par exemple « je veux réduire mon niveau de stress en arrêtant la nicotine (qui entretient la tension) ».

Objectif Mesurable : il s’agit simplement de définir l’outil de mesure qui vous permettra instantanément de savoir si vous êtes sur le bon chemin. Dans le cas de l’arrêt du tabac vous pouvez vous dire que vous allez d’abord diviser par 2 votre consommation pour effectuer un premier palier.

Objectif Atteignable / Accessible : assurez-vous que vous avez les moyens pour atteindre votre objectif. Vous vous sentez prêt à faire le pas vers l’arrêt du tabac. Votre motivation est forte et vous avez déjà pensé aux situations dans lesquelles vous savez que pourriez « craquer ». Vous avez déjà défini votre réaction dans de tels cas. Votre objectif est à portée de poumon.

Objectif Réaliste : autant la question précédente concerne vos propres moyens autant celle-ci est liée à votre environnement. Si vous voulez arrêter le tabac alors que vous travaillez dans un bar enfumé (avant les lois bannissant l’herbe à Nicot de ces établissements bien sûr !) votre objectif est sans doute peu réaliste…

Objectif Temporellement défini : il s’agit simplement d’indiquer une date de réalisation de votre objectif. par exemple, j’arrête de fumer d’ici 2 mois.

Voilà, avec cette méthodologie, vous allez pouvoir définir vos objectifs de manière précise et terriblement efficace ! Cela va vous épargner bien des soucis. Votre vie plus zen vous tend maintenant les bras !

En résumé

Vous connaissez maintenant mes 3 habitudes pour avoir une vie plus zen. Je ne vais pas vous dire que je les applique à la lettre en permanence. Je m’améliore chaque jour et c’est vraiment cela qui compte : conserver un bon état d’esprit ! Il ne faut pas non plus se montrer trop dogmatique et inflexible. Un écart est toujours acceptable s’il ne devient pas une habitude.

Grâce à votre connaissance personnelle, votre volonté et vos objectifs SMART vous allez gagner en sérénité. Votre niveau de stress va baisser de manière inversement proportionnelle à votre courbe du bonheur ! Votre santé va s’améliorer et vous atteindrez des niveaux d’achèvement que vous pensiez inatteignables auparavant.

Pour aller encore plus loin, je ne peux que vous encourager à lire cet article du blog « Habitudes Zen ». Vous y découvrirez les « 36 leçons que j’ai apprises sur les habitudes » de Leo Babauta. C’est une mine d’infos inspirantes !

Et si vous avez encore un doute à propos de ce que je viens de vous dire, alors le mieux est de tester sur vous-même. On a encore jamais trouvé une solution plus pragmatique !

Que les Forces soient avec vous !

Guillaume Le Penher

 

Publié le Un commentaire

Quel est réellement votre « état d’esprit » ?

Lorsque j’ai récemment écris l’article intitulé « Les 3 livres qui ont changé ma vie », ma trilogie était parfaite… Jusqu’à ce jour où mon collègue et ami Stefan Schulte m’a offert « Mindset : a new psychology of success »… Depuis, il m’est impossible de voir les choses sous le même angle !

MINDSET

« Mindset », c’est notre état d’esprit, notre mentalité. L’auteure de ce livre, Carol S. DWECK, Ph.D, s’appuie sur de longues recherches en psychologie menée entre autre à l’université de Stanford en Californie. Elle s’est penchée dès ses premiers travaux sur la manière dont les enfants faisaient face à un problème difficile. A l’aide de puzzle plus ou moins compliqués, elle scrutait leurs réactions. Sa surprise fut totale quant elle comprit la profonde différence entre ceux qui appréciaient le challenge et ceux qui se lassaient ou évitaient la difficulté !

Comme elle l’explique dans un très bel anglais (qui fut aussi un challenge pour moi !), la réponse tenait en un seul mot : Mindset ! Voici tout l’enjeu de ce livre passionnant.

D’après vous, combien de « Mindsets », d’états d’esprit différent, a-t’elle identifié au cours de son travail ?… La réponse est simple, seulement 2 ! Le « Fixed Mindset » et le « Growth Mindset ».

Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas vraiment « English Friendly », on pourrait traduire ces expressions par « état d’esprit fixe » et « mentalité de croissance ou développement ».

growth mindset par imagerie cérébrale
Activité cérébrale face à un problème. Publié par Chad Chandler, Stanford. Department of Psychology

Seulement 2 mentalités…

Pourquoi est-ce si important de connaitre et de comprendre les différences entre ces 2 états d’esprit ?

Pour répondre à cette question, je vais faire un parallèle avec le chemin des « Forces ». Que vous passiez le test de GALLUP ou celui du VIA INSTITUTE, vous obtenez un profil de talents bruts qui vous est propre. En appliquant le raisonnement développé par Carol S. DWECK, nous sommes face à 2 types de comportement face aux résultats.

  1. État d’esprit fixe  (Fixed Mindset) : « Voici mes résultats ! Je suis donc Analytique, je suis Focus, je suis empathique, etc. Ce sont des dons que j’ai reçus à la naissance, je ne peux pas y faire grand-chose. » La conséquence directe est une vision statique et factuelle.
  2. Mentalité de croissance (Growth Mindset) : « OK ! Voici mes résultats. Maintenant, que puis-je faire avec ? Comment cela peut-il m’aider à me développer ?… » Ici, la vision est dynamique.

Vous commencez à entrevoir les conséquences dans tous les secteurs de la vie…

FIXED MINDSET

A travers de nombreux exemples, Carol S. DWECK développe sa vision des choses avec franchise ! Elle aussi, elle a pu avoir des comportements issus de l’état d’esprit fixe. En toute honnêteté, je dois moi aussi vous dire que j’ai souvent pensé de cette manière par le passé ! Il paraitrait selon certaines sources que ce soit encore le cas parfois… C’est d’ailleurs bien pratique pour éviter les questions sensibles ou avoir des certitudes immuables sur certains sujets 😉 ! « C’est comme ça ! » Cette mentalité m’apportait aussi de la confiance en moi…

Lors de ma séance de supervision de coach de Gallup à Londres, j’ai pu analyser cela en profondeur. A l’aide des connaissances apportées par ce livre et grâce à mes collègues coachs européens, j’ai établi un parallèle saisissant entre ma relative perte de confiance en moi et l’évolution de ma mentalité du « fixe » vers le « développement ».

Il y a deux précisions capitales que Carol S. DWECK apporte. D’une part, rien n’est figé ! Nous pouvons tous changer notre état d’esprit. D’autre part, nous ne sommes généralement pas tout l’un ou l’autre. Les deux états d’esprit peuvent cohabiter. Prendre conscience de l’existence même de ces différentes mentalités nous place déjà sur le chemin de l’évolution.

Si vous prenez du temps pour lire mes articles, quelque chose me dit que vous êtes aussi sur ce chemin positif…

Des conséquences en cascade

Une grande part de ce livre détaille des exemples précis dédiés aux parents, aux professeurs, aux étudiants ou aux coachs. Tous les secteurs de notre vie sont impactés par notre état d’esprit. Ces nombreux exemples nous aident à mieux analyser comportements et réactions.

Publié par Chad Chandler, Stanford University.

De l’échec scolaire aux violences conjugales, on peut trouver derrière ces situations les conséquences délétères d’une mentalité fixe… Pour encourager l’état d’esprit de développement chez nos enfants Carol S. DWECK nous livre par exemple de précieux conseils.

Si mon fils me dit qu’il est un champion de tennis, je peux lui répondre que les champions sont ceux qui travaille le plus dur (par opposition aux « dons du ciel »…) et qu’il peut devenir un champion ! Ou si ma fille me dit qu’elle s’ennuie en cours de Breton, que c’est trop facile, je lui demande comment elle pourrait apprendre et travailler plus, la pousser à inventer des solutions créatives. Ce genre de rhétorique encourage les enfants à faire face aux challenges et aimer cela, quitte à apprendre encore plus d’un échec !

Quels indices ?

Et vous ? Partagez-vous quelques-unes des assertions ci-dessous ? Êtes-vous plutôt « Growth » ou « Fixed » ? Soyez sincères !

    1. Le monde doit changer, pas moi, je suis déjà au max !
    2. Le monde est aveugle : il ne se rend pas compte de mes talents. C’est trop injuste !
    3. L’intelligence et les talents sont innés. Certains en ont beaucoup, d’autres peu. Il y a peu de chance que ça change…
    4. Je suis nul en math !
    5. Après un échec ou un rejet, je me sens souvent amer, jugé ou revanchard
    6. Je me sens souvent mal à l’aise et j’ai peur d’être jugé en société.
    7. Je déteste recevoir des leçons ! je sais ce que j’ai à faire !
    8. Celle-là, c’est vraiment une tête : Elle est hyper intelligente !
    9. C’est trop dur, je vais lâcher l’affaire:(
    10. J’aime pas trop les challenges… La compète, c’est pas pour moi !
    11. Pfff ! Même si je bosse à fond, je ne parlerai jamais anglais correctement. Cela ne sert à rien d’essayer.
    12. De toute façon, c’est toujours les autres qui gagnent les concours. Et puis c’est souvent les mêmes…
    13. Et puis quoi encore ? Vous n’allez quand même pas me critiquer, non ? De toute façon je ne m’excuserai pas, c’est une question de principe !

Définitions

On pourrait étendre encore cette liste mais je pense que vous avez saisi le principe ! J’y ai glissé quelques pépites me concernant encore il y a quelque temps (impossible que ça m’arrive à nouveau ;)). Ce sont des paroles qui reflètent un esprit fixe. Voici la description complète des deux états d’esprit résumée dans un schéma très clair à la fin du livre :

difference entre fixed mindset et growth mindset
Graphique de Nigel Holmes
  • Dans la mentalité fixe

    Lintelligence est figée, statique. Cela conduit à vouloir également paraitre intelligent et par conséquent avoir tendance à : éviter les challengesêtre défensif ou abandonner facilement face à un obstacle ; ne pas valoriser les efforts, penser qu’ils sont inutiles ; refuser ou ignorer les critiques et les retours négatifs ; se sentir menacé ou jaloux du succès des autres… Le résultat est qu’on ne développe pas notre plein potentiel, que nous talonnons plus vite dans nos compétences.

  • Dans la mentalité de croissance

    L’intelligence est en perpétuel développement. Le moteur principal est le désir d’apprendre. En conséquence, nous avons tendance à : aimer les défis, repousser sans cesse nos limites ; never give up, never surrender, se battre jusqu’au bout ; penser que l’effort est le chemin qui mène à l’excellence ; que l’on apprend toujours des échecs et des critiques ; que le succès des autres est aussi inspirant qu’instructif… En résultat, nous atteignons les plus hauts niveaux d’accomplissements.

Quelques personnalités et leur Mindset

Au fil du livre, Carol S. DWECK nous parle des vies de personnalités politiques, économiques ou sportives tout autant que de son propre cas ou bien de parfaits inconnus… Parmi tous ces caractères, je retiendrai chez les esprits « fixes » le champion de tennis John Mac Enroe. On peut être champion un temps et être « fixe ». Ces défaites n’étaient pas de sa faute car il se considérait lui-même comme très talentueux. Non, il fallait y voir une mauvaise digestion, un arbitrage calamiteux, une raquette en dessous de son talent ou un vestiaire trop modeste…

En restant dans le domaine sportif, chez les « growth » on peut citer Serena et Venus Williams ou Michael Jordan. Ou même Tiger Wood qui prouve qu’après des frasques sexuelles, des opérations successives au dos et une longue traversée du désert il est encore capable de redevenir un champion (même si je ne comprends pas grand-chose au golf…:/)… Bien sur, il y a un autre facteur : la volonté ! J’ai déjà abordé le sujet passionnant de la volonté dans cet article qui résume le livre de John Tierney et Roy F. Baumeister.

Changer de Mindset

La volonté elle-même est sujette à deux interprétations selon notre état d’esprit. En avoir ou pas ? Carol S. DWECK nous dit que « la volonté a besoin d’aide » ! Comme un alcoolique, nous devons absolument nous désintoxiquer car nous avons souvent baigné depuis notre tendre enfance dans un état d’esprit fixe. Nous « sommes des être humains inachevés et notre propre clé pour comprendre comment faire mieux la prochaine fois » nous dit l’auteure.

Changer notre état d’esprit, ce n’est pas comme lorsque nous sommes malade nous explique-t-elle. On n’arrête pas le traitement dès lors qu’on pense que les symptômes ont disparu ! Ce changement ne se fait malheureusement pas en mettant en place quelques petites astuces glanées ça et là ! Nous devons pour cela adopter une vision des choses en totale contradiction parfois avec nos habitudes. Passer de « juger et être jugé » à « apprendre et aider à apprendre ». Cela demande du temps, des efforts et un soutien mutuel. Faire cela à deux est toujours plus efficace.

Et puis, toujours sous les conseils de Mme Dweck et des dizaines de chercheurs qui ont travaillé au fil du temps avec elle, posons des questions qui nous pousse à développer notre mentalité :

  • Quels sont les possibilités d’apprentissage et de développement aujourd’hui ? Pour moi-même, pour les autres autour de moi ?
  • Où quand et comment vais-je démarrer mon prochain plan ?
  • Comment puis-je continuer à me développer ?…

Allez, je m’y mets ! Et vous ?…

« Que les Forces soient avec Vous ! »

Guillaume Le Penher

PS : J’ai entre-temps trouvé la traduction française par Jean-Baptiste Dayez que vous pouvez commander ici.

livre" Mindset" de Carol Dweck traduit en français

Si vous ne voulez pas lire le livre et que vous souhaitez en savoir plus, regardez le diaporama de Chad Chandler.