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De quel bois je me coach !

Lorsqu’on parle de coaching en France, la discussion est souvent mitigée. Scepticisme, confusion entre thérapie et développement personnel, profusion des « écoles de coaching »… Cette activité heurte souvent le cartésianisme français. Pourtant, le coaching n’est pas une mode importée des États-Unis et réservée à une élite ! En plus du monde anglo-saxon, nos voisins allemands, suisses ou néerlandais ont bien compris l’importance de cette pratique. Face aux enjeux de plus en plus complexes du monde actuel, pensez-vous encore que l’éducation que vous avez reçue vous suffise pour définir vos buts et les atteindre ? Non, un coach n’est pas destiné qu’aux athlètes de haut niveau !

Avec votre coach, vous allez faire des étincelles !

1/ Presque tout le monde a besoin d’un coach…

Si votre vie est parfaite, que vous avez développé votre plein potentiel et que vous ne souhaitez pas aller encore plus loin, alors vous pouvez abandonner la lecture de cet article. Cela vous fera gagner un temps précieux !

Par contre, si comme moi vous pensez que vous pouvez aller encore plus loin dans votre connaissance personnelle et votre développement alors, vous pourriez vous adjoindre l’aide d’un coach… Même si vous n’avez pas prévu de participer aux prochains Jeux Olympiques !

Je pense que la meilleure illustration de cette nécessité de coaching est la « supervision ». En effet, chez Gallup et ailleurs, les coachs sont eux-mêmes régulièrement coachés. J’en ai déjà parlé dans ce blog lorsque je suis allé il y a quelque temps à Londres pour jouer aux Lego… Vous pouvez relire cet article ici.

2/ C’est quoi un coach ?

Selon Google, il y a plusieurs sens :

  1. (vieilli) Automobile à 2 portes et 4 places…
  2. Personne chargée de l’entrainement d’un sportif, d’une équipe.
  3. Professionnel qui accompagne une personne, une équipe pour l’aider à développer ses aptitudes, à atteindre ses objectifs.

Finalement la première définition me plait bien… Le coach est donc un véhicule pour vous amener d’un point A à un point B ! Il vous aide à cheminer. Il vous apporte un moment hors du temps pour vous pencher sur vous-même et prendre du recul (mais pas en marche arrière…). L’autre utilité de ce véhicule « coach » est de vous aider à régler votre GPS. Ainsi vous êtes plus sûr d’atteindre votre objectif en empruntant le chemin optimal.

3/ Comment choisir votre modèle de coach ?

C’est vrai qu’aujourd’hui, c’est un peu l’industrie du coach ! Alors, comment choisir le vôtre ? Berline, citadine ou all roads ? Le coaching est avant tout une aventure humaine. Vous devez donc vous sentir à l’aise avec la personne que vous choisissez ! Nous sommes là pour passer un bon moment. L’atmosphère doit être propice au dialogue et à l’écoute active.

Il y a également un élément à prendre en compte : l’engagement. Choisiriez-vous plutôt un coach qui affiche 100 fois une heure de coaching au compteur ou plutôt 100 heures d’expérience ? Cela fait toute la différence !

Le coaching est d’abord une activité de seconde partie de vie. Je pense qu’il faut un minimum d’expérience de vie afin de pouvoir se connaitre en profondeur et aider efficacement quelqu’un d’autre. Comme c’est un secteur qui n’est pas encore clairement réglementé, tout le monde peut se prétendre « coach ». Il existe heureusement des formations et des méthodes claires et éprouvées.

4/ Pourquoi choisir un coach certifié par Gallup ?

Choisir un coach certifié Gallup Strengths Coach, c’est l’assurance d’obtenir un accompagnement de qualité. En effet, notre formation se déroule en 3 temps. D’abord, une semaine de formation en groupe d’une dizaine de personnes maximum. Pour ma part, j’ai participé à cette première phase à Delhi, en Inde (je vous dévoile 4 choses que j’y ai appris dans cet article). Avec mes collègues indiens, japonais et allemand, nous avons d’abord décortiqué nos propres « filtres ». En effet, nous portons tous un regard différent sur le monde et en tirons des conclusions personnelles. Ce prisme qui est propre à chacun constitue le fondement de la vision de chaque coach. En prendre conscience est primordial.

Ensuite, nous devons coacher au moins 6 personnes afin de mettre en pratique nos connaissances fraichement acquises. J’ai vraiment adoré cette période car on peaufine petit-à-petit nos entretiens. J’ai senti que je gagnais à la fois en confiance et en pertinence au contact de mes coachés. Étant issu de la sphère artistique, j’aime apporter une certaine créativité et de l’humour lors des échanges.

Pour finaliser cette séquence de formation, un examen en ligne sanctionne le niveau de connaissance. Pendant près de 2 heures, nous devons valider notre compréhension des outils mis à disposition ainsi que la philosophie globale du coaching basé sur les Forces. J’ai fait l’ensemble de ce cursus en anglais car il n’y a pas de formation dispensée en français à l’heure actuelle.

Passé cette étape, je suis devenu officiellement « Gallup Certified Strengths Coach » !… Pour une période de 2 ans uniquement ! Je dois renouveler ma certification après un nouvel examen biannuel. Entre temps, je suis convié régulièrement à des séances de supervision (coaching de coach). Je peux ainsi discuter avec des pairs plus expérimentés sur mes méthodes et les problématiques que je rencontre au cours de ma pratique. Nous formons une réelle communauté mondiale dont le but est de vous révéler vos Forces et vous aider à les développer.

5/ Strengths coaching : Stratégie en 11 points

Gallup a élaboré une stratégie afin de permettre au coaché d’être pleinement engagé dans les échanges. Le coaching c’est aussi une affaire de confiance. Lorsque vous faites appel à moi, voici les 11 points qui me guident :

  1. Vous écouter activement : je focalise toute mon attention sur vous afin de déterminer vos besoins et vos attentes. C’est la base.
  2. Garder une attitude positive : je mets tout en œuvre pour créer un climat de coopération amicale avec une attitude serviable.
  3. Rester objectif : je m’engage être pleinement réceptif, sans jugement. Je me retiens de sauter trop rapidement à une conclusion.
  4. Prenez votre temps : je vous assure de ma patience afin de laisser mûrir les idées plus complexes ou plus difficiles à extérioriser dans votre esprit. Je sais que les personnes dotées du thème de la « Prudence » (Deliberative) doivent peser chacun de leurs mots avant de les livrer…
  5. Être souple : je m’adapte à vos demandes et vos besoins. Vos buts sont mes objectifs.
  6. Être disponible : je reste à votre écoute entre deux conversations si vous avez besoin. Je suis disponible par mail ou pour un court appel téléphonique convenu ensemble.
  7. Être honnête : je me positionne comme votre partenaire fiable et constant. J’aime que les choses soient claires. Mes questions et commentaires sont transparents.
  8. Je fais toujours ce que je dis : 15 années au service de mes clients dans l’Art et l’artisanat ont forgé mon caractère ! Lorsque je m’engage, c’est du solide. Pour moi, c’est une valeur primordiale.
  9. Quand je ne suis pas sûr, je me renseigne : j’ai appris au fil du temps à connaitre mes propres limites et faiblesses. Alors, quand je ne suis pas sûr de la meilleure réponse à vous apporter, je consulte ma communauté internationale.
  10. Rester ouvert : pas 24h/24, 7j/7 😉 ! Je vous offre mon ouverture d’esprit issue de mes nombreux voyages en immersion totale dans des cultures lointaines depuis mon adolescence (Afrique, Asie, Amazonie…). Après avoir mangé du rat de Gambie ou des vers de palmier et dormi dans un hamac au bord du fleuve Maroni (Guyane) ou sur un lit Kang (chauffé au charbon de bois) au pied de la muraille de Chine, je vous assure de toute mon ouverture d’esprit !
  11. Vous convaincre de l’intérêt de faire votre propre « Révolution des Forces » : mon rôle est de vous aider à comprendre la puissance qui se cache dans vos manières innées de penser, de vous comporter et de ressentir les choses. Commencez par vos Talents, finissez par vos Forces !

6/ Coaching versus Thérapie :

Je vais très bien, je vous remercie !

L’une des attaques fréquentes contre le coaching et les coachs en France est la croyance selon laquelle le coaching serait destiné aux personnes souffrant de « Burn-Out »… La bonne blague ! Le coach serait alors une sorte de thérapeute qui soignerait l’âme de personnes en grande détresse physique et morale…

J’y vois 2 attitudes polluantes chez les colporteurs de cette croyance. La première attitude est celle de dire : « moi, je vais bien, je ne suis pas en dépression alors je n’ai pas besoin d’être coaché ». Sous-entendu, le coaching, c’est pour les faibles. Ceux qui ont craqué. Cela laisse entrevoir une attitude morale de toute puissance qui limite le développement (cela me fait penser au « fixed-mindset » de Carol Dweck dont je parle dans cet article)

La seconde attitude est de confier aux coachs un rôle qui n’est pas le leur. Aider à lutter contre la dépression est quelque chose d’extrêmement difficile qu’il ne s’agit pas de prendre à la légère. Seuls les psychologues, les psychiatres et les autres professions médicales sont habilitées à soigner ce genre de pathologies.

En clair, le coaché n’est pas malade ! Au contraire, il va même très bien puisqu’il cherche à se développer ! Quant au coach, ce n’est pas un thérapeute. Il écoute, motive, accompagne et donne des techniques pour fixer et atteindre des objectifs variés.

7/ Seul le coaché peut avancer…

J’ai une mauvaise nouvelle pour ceux d’entre vous qui sont tentés par un accompagnement avec un coach. VOUS allez devoir faire le chemin vous-même ! Comme je viens de vous l’indiquer juste avant, le coaching, ce n’est pas une thérapie mais un coup de pouce.

Pour illustrer cette idée, voici la petite histoire du fermier qui pouvait comprendre le langage des animaux :

« Un soir qu’il s’attardait dans la cour de la ferme pour écouter ce que disaient ses bêtes, il entendit le bœuf se plaindre à l’âne de la dureté de son sort

_Je tire la charrue du matin au soir. Peu importe combien il fait chaud ou que mes pattes soient fatiguées, ou bien que l’attelage m’irrite le cou, je dois tout de même travailler ! Mais toi, tu es une créature de loisirs. Tu es paré d’une couverture colorée et tu ne fais rien d’autre que de mener notre maître là où il désire aller. Quand il ne va nulle part, tu te reposes et tu broutes l’herbe verte toute la journée.

L’âne, en dépit de ses sabots agressifs, était d’un bon naturel et sympathisait avec le bœuf.

_Mon bon ami, répondit-il, tu travailles très dur et je voudrais alléger ton sort. Donc, je vais te raconter comment tu peux gagner une journée de repos. Le matin, quand l’esclave vient te chercher pour labourer, couche-toi sur le sol et beugle sans arrêt pour qu’il rapporte que tu es malade et que tu ne peux pas travailler.

Alors, le bœuf écouta le conseil de l’âne et le matin suivant, l’esclave alla vers le fermier et lui dit que le bœuf était malade et qu’il ne pourrait pas tirer la charrue.

_En ce cas-là, dit le fermier, attelle l’âne pour le remplacer parce que le labourage doit être fait.

Toute la journée, l’âne, qui avait seulement voulu aider son ami, fut contraint de faire le travail du bœuf. Quand arriva le soir et qu’il fut détaché de la charrue, son cœur était amer, ses pattes étaient fatiguées et son cou lui faisait mal parce que l’attelage l’avait irrité.

Le fermier resta dans la grange pour écouter. Le bœuf commença le premier.

_Tu es un bon ami. Grâce à ton sage conseil, j’ai joui d’une journée de repos.

_Et moi, rétorqua l’âne, je suis comme plusieurs autres cœurs tendres qui commencent par aider un ami et finissent par accomplir le travail à sa place. Dorénavant, tu tireras ta propre charrue parce que j’ai entendu le maître dire à l’esclave d’aller quérir le boucher si tu étais encore malade. J’espère qu’il le fera car tu es un compagnon paresseux. Ils ne se parlèrent plus jamais. Là s’est arrêtée leur amitié… »

La morale de cette fable est décrite dans le livre « l’Homme le plus riche de Babylone » de George Samuel Clason (vous pouvez acheter ce monument littéraire de la gestion financière sur Amazon en suivant ce lien). Je vous la livre telle quelle : Si tu désires aider ton ami, fais-le de façon à ce que les tâches de celui-ci ne te reviennent pas…

En clair, vous allez devoir faire le travail vous-même. En tant que coach, je peux vous aider à ouvrir les portes mais pas à conduire. Le chauffeur, la chauffeuse, c’est vous !

A vous de jouer !

8/Qui peut être coaché ?

Il y a une aussi une bonne nouvelle ! Le coaching basé sur les Forces se base sur votre manière de PENSER, d’AGIR et de RESSENTIR les choses. Ça tombe bien car ce sont justement 3 éléments de votre vie sous votre contrôle !

Le coaching s’adresse à l’individu, au manager et aux groupes. Selon le public, les techniques nécessitent une adaptation. Les méthodes enseignées par Gallup à ses coachs certifiés sont conçues pour répondre tant au développement personnel de la personne qu’à la conduite du changement du management dans les entreprises. Le coach travaille alors en symbiose avec le manager en suivant les objectifs de celui-ci.

9/ Impact

En choisissant le bon coach et en vous impliquant dans votre propre développement, vous prenez votre vie en main ! Avec un minimum de persévérance, vos résultats seront à coup sûr spectaculaires. Vous deviendrez un « meilleur vous-même » au lieu de tenter de ressembler à un modèle. Votre monde s’élargira grâce à la connaissance personnelle que vous aurez acquis. Fermez les yeux quelques instants et imaginez avec précision cette nouvelle vie… Visualisez vos réussites, vos succès, vos victoires et les sensations qu’ils vous procurent.

Alors, comment vous sentez-vous maintenant ?…

Que les forces soient avec vous !

Guillaume Le Penher

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Comment j’ai dépassé mes croyances limitantes…

J’écris ce nouvel article dans le cadre de l’événement inter-blogueur organisé par Tom et Amande du blog Positif et Proactif. L’idée est de partager nos expériences pour combattre et dépasser nos croyances limitantes. A l’issue de cet événement, Tom et Amande publieront un résumé de toutes les pratiques inspirantes partagées dans les articles participants. Je vais d’abord vous expliquer comment j’ai dépassé mon aversion pour les évaluations et les livres de développement personnel puis comment j’ai découvert que je n’étais pas « bon qu’à ça » !

Le syndrome « Tom Sawyer »

Pour commencer, je dois vous avouer quelque chose : Je n’ai (presque) pas fait d’études. Je ne voulais pas les harceler en les poursuivant ! Je n’ai donc pas de bac, pas de licence, je manque parfois de maitrise (mais je progresse !) et je n’ai pas non plus de master ou de MBA.

Mes seuls diplômes sont le brevet des collèges et un CAP en ébénisterie passé, quand même, chez les Compagnons du Devoir. Ah si ! J’ai également un permis de conduire et un certificat technique pour le canon de 20mm (une arme obsolète de l’armée française…). Voilà. J’ai horreur des examens. J’aime apprendre, me cultiver, progresser mais je déteste les échéances obligatoires et les rites initiatiques. C’est comme ça, je ne pense pas être le seul d’ailleurs.

A 15 ans dans le désert mauritanien.

Alors, à 14 ans, j’ai décidé de sortir du système scolaire. Et j’ai embarqué sur un bateau-école pour découvrir le monde. J’ai toujours préféré la nature au béton, la liberté à la discipline. Pendant un an et demi, j’ai voyagé autour de l’Atlantique de Madère à la Guyane, des Açores à la Guinée Bissau, Des Canaries au désert de Mauritanie…

Le retour au Lycée a été brutal. Trop de vent dans les oreilles pour rester en place. Alors, j’ai mis les voiles vers l’apprentissage et la liberté exigeante de l’artisanat. Gagner sa croûte à la force du poignet, fabriquer et vendre voilà l’avenir que je me suis dessiné très tôt.

20 fois sur le métier remettez votre ouvrage…

J’ai suivi l’adage de Boileau et j’ai poli mon ouvrage pendant 20 ans. Jusqu’à la rupture physique : les tendons qui lâchent, les canaux carpiens douloureux et le moral qui flanche… Mon édifice patiemment construit avec mon épouse s’effondre au moment ou la reconnaissance nationale et internationale, tant espérée, commence à arriver ! Quelle poisse !

mental de warrior

C’était il y a un an. Je me suis réveillé un matin complètement bloqué. La motivation qui m’animait depuis toujours s’était évaporée brutalement. J’étais brutalement mis face à une évidence : il allait falloir faire un virage sur l’aile dans ma carrière. Et vite !

« Hâtez-vous lentement, sans perdre courage » dit Nicolas Boileau dans son poème. OK, mais qu’est-ce que je fais avec mon parcours scolaire minimaliste ? Comment je gère ma phobie des examens et mon aversion pour les formations classiques ? Comment je me réinvente, moi qui ne suit bon qu’à travailler seul avec mes pièces de bois précieux et mes pâtes de verre ? Je ne supporte même pas l’idée de rédiger un CV ou de me plier à un bilan de compétence…

Il fallait se rendre à l’évidence, j’avais atteint mes limites. Je me voyais prisonnier du rôle que je m’étais moi-même créé. Du moins, je le pensais !

Réfléchissez et devenez riche !…

C’était mal engagé. Arrêt de travail mal payé, kiné, toubib… Une belle trilogie pour déprimer. En plus, j’avais décidé juste quelques semaines plus tôt d’arrêter de fumer, histoire de pimenter un peu plus la situation.

Et puis, il y a eu ce déclic. Sophie, ma femme, me parle d’une formation en ligne pour devenir blogueur. La bonne blague ! A ce stade, je dois vous avouer que le premier métier que je voulais faire était justement journaliste ! J’avais laissé tombé l’idée après un stage à Science et Vie Junior à 15 ans. J’avais dû caviarder un article sur la pollution par les PCB (une saleté issue du pétrole) pendant toute la semaine : il ne fallait pas faire déprimer les jeunes lecteurs ! Du coup, mes infos de première bourre sur les PCB ont rejoint la vase polluée des estuaires… en même temps que mes prétentions à devenir journaliste.

Passer à l’action !

Alors cette idée de bloguer m’a bien titillé. J’ai finalement commencé la formation en ligne sans idée de thème. J’ai écouté les conseils du formateur car je n’avais pas grand-chose à perdre. Les premiers cours recommandaient la lecture de plusieurs livres de développement personnel. Franchement, c’est quoi ce délire ? J’adorais lire des romans policiers ou des BD. Cependant passer à la lecture de « Réfléchissez et devenez riche » ou « Comment se faire des amis » ne va pas de soi. Rien que les titres agissaient en repoussoir sur moi et me faisaient vraiment rire ! Ah ah ! Devenir riche ! La belle affaire ! Mais « riche » de quoi au fait ? Ma curiosité a fait le reste. J’ai changé mon état d’esprit et j’ai lu et je lis encore et encore des livres de développement personnel. En laissant de côté mes idées préconçues, j’ai ouvert la porte d’une mine d’or. La voilà la vraie richesse !

Une évaluation ? Et puis quoi encore ?

J’étais lancé dans une fuite en avant passionnante ! je ne me reconnaissais plus, Sophie non plus d’ailleurs. Mes vieilles convictions patiemment forgées volaient en éclats ! Mais le plus « fun » restait à venir…

Dans ces premiers cours de blogging, il y a avait un autre conseil : faire une évaluation en ligne pour apprendre à mieux se connaitre : le Clifton StrengthsFinder. Un « machin américain », payant en plus, qui soi-disant nous aide à savoir comment notre cerveau fonctionne. 177 questions, 40 minutes et 34 thèmes classés en ordre décroissant. Le tout pour seulement 90$, mesdames messieurs ! (Aujourd’hui, le test complet est proposé à 50$.). Après les bouquins de développement personnel, on entrait là dans une autre catégorie : la psychologie !

L’idée que je me faisais de la psychologie était juste à l’opposé de ma personnalité : analyse pendant des heures, inaction, baratin… Bref, juste un truc pour les névrosés ! Encore une croyance limitante. Finalement, la névrose devait guetter chez moi aussi alors j’ai tenté le coup. Va pour le test américain ! Et puis après tout, 18 millions de personnes l’avaient déjà fait avant moi…

Une grosse demi-heure plus tard, je me retrouve avec les résultats. Top 5 : PERFORMANT / DÉTERMINÉ / COLLECTIONNEUR / CONFIANT / CONFIDENT. Et là, ça me parle ! Vraiment ! Je sens rapidement le niveau d’estime personnelle remonter, les idées affluer. « Et si j’ai ce talent alors, je peux le mettre à profit dans telle situation !« . Je comprends alors d’où me viens ce besoin viscéral de travailler, de « faire ». J’analyse mon besoin de compilation de chiffres, de stats voire même d’acronymes. Je vois mes réactions un peu vives quand un obstacle se dresse entre mon objectif et moi. Toute ma personnalité s’éclaire sous un jour nouveau.

L’engrenage

Illico, je demande à Sophie de passer le test également. Elle accepte immédiatement puisqu’elle est depuis toujours dans un processus constant d’amélioration. Nous partageons nos résultats, en discutons beaucoup. Cela nous apporte une compréhension mutuelle incroyablement renforcée. Puis, nous commençons à voir nos « talents » à l’œuvre dans nos vies quotidiennes. Nous les sentons également chez les autres. Des réactions qui nous auraient affecté négativement avant s’explique naturellement par un thème particulier…

Je suis passionné ! Je lis quasiment tous les livres sur le sujet en quelques mois. Puis, je commence ce blog pour mettre mes idées au clair et partager mes découvertes. Je veux être un acteur de la « Révolution des Forces » en France. Comme on part de loin par rapport à l’Allemagne, l’Angleterre, la Chine, le Mexique ou l’Inde, il y a du boulot ! Et ça, J’AIME ! Et me voilà parti à Delhi pour démarrer mon cursus de formation, puis les premiers coachings… Personne, mêmes mes amis les plus proches, n’aurait pu anticiper de tels changements dans ma personnalité et dans ma vie.

Dépasser ses croyances limitantes

J’étais au fond du filet que j’avais moi-même tissé, sans force pour me débattre. J’avais fui pendant des années tests, notes, évaluations, examens. Je me croyais condamné à rester artisan toute ma vie. J’étais enfermé dans des croyances limitantes.

Croyance limitante : comme un crapaud au fond du filet !

Que s’est-il passé ? J’ai ouvert mon esprit. Mes préjugés ont volé en éclat. J’ai changé beaucoup de mes habitudes, transformant les mauvaises en meilleures. J’ai écouté et appliqué les conseils qui me semblaient bons. Ce changement d’état d’esprit m’a redonné de la confiance, des perspectives et de la motivation. J’ai pu transformer un problème en opportunité.

Tout cela ne s’est pas fait en un jour, c’était il y a un an tout juste…

Que les Forces soient avec Vous !

Guillaume Le Penher

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Comment accéder au test StrenghtsFinder ?

Comment accéder au test StrenghtsFinder ?

Quand on est pas un pro en anglais (fluent comme ils disent là-bas…), on peut être un peu intimidé par le site de Gallup. Certains d’entre vous ont rebroussé chemin et laissé de côté la perspective de découvrir leurs talents à cause de la barrière linguistique… C’est trop dommage !

Suite à mes premiers articles, j’ai eu quelques retours de personnes qui me demandaient comment faire pour surmonter cette épreuve. Ne vous inquiétez pas, c’est très simple. D’ailleurs une partie du site StrenghtsFinder est traduite de la langue de Shakespeare à la langue de Molière !

Du coup, plutôt que de répondre à chacun en mode privé, j’ai préféré faire un petit « tuto » pour vous guider jusqu’à la page de lancement du test. Bon, je vais être clair avec vous, mon tuto est loin d’être brillant ! Il va me falloir pratiquer encore plus camtasia, logic pro et toute la ribambelle de logiciels fun qui me servent à bidouiller les vidéos. Partant de là, je ne peux que m’améliorer.

Un tuto en ligne !

 

Cette vidéo est également disponible sur la page Facebook « des Forces pour la Vie ! » ainsi que la chaine Youtube. Vous pourrez par la même occasion liker la page « Des Forces pour la Vie » et vous abonner à la chaine afin de ne rien rater de ce qui s’y dit !

Asseyez-vous confortablement et faites le test !

J’espère vraiment que cette vidéo aidera ceux qui n’osaient pas encore se lancer sur le site. Maintenant, vous n’avez plus d’excuses pour retarder l’échéance : lancez-vous ! Prenez cette demi-heure, éteignez votre téléphone, assurez votre concentration et… C’est parti !

Des Forces pour la Vie !

Que vous soyez en reconversion professionnelle, en train de choisir un métier ou des études, en recherche d’harmonie personnelle ou familiale, en quête d’une meilleure connaissance de vous-même ou bien que vous cherchiez à vous reconstruire suite à un burn-out, ce test est le levier qu’il vous faut !

Rejoignez la communauté des 18 millions de personnes qui ont déjà découvert leurs talents. Vous ne porterez plus le même regard sur vos amis, vos collègues, votre conjoint… et sur votre propre personne. Et si le coeur vous en dit, postez vos forces en commentaire en bas de cet article ou sur la page Facebook

Que les forces soient avec vous !

Guillaume Le Penher